A porter ma vie sur mon dos
J'ai déjà mis cinquante berges
Sans être un saint ni un salaud
Je ne vaux pas le moindre cierge
Marie maman voilà ton fils
Qu'on crucifie sur des affiches
Un doigt de scotch et un gin fizz
Et tout le reste je m'en fiche
Ils ont voté... et puis, après?
J'ai la mémoire hémiplégique
Et les souvenirs éborgnés
Quand je me souviens de la trique
Il ne m'en revient que la moitié
Et vous voudriez que je cherche
La moitié d'un cul à botter?
En ces temps on ne voit pas lerche...
Ils n'ont même plus de cul, les français!
Ils ont voté... et puis, après?
C'est un pays qui me débèqu'te
Pas moyen de se faire anglais
Ou suisse ou con ou bien insecte
Partout ils sont confédérés...
Faut les voir à la télé-urne
Avec le général Frappard
Et leur bulletin dans les burnes
Et le mépris dans un placard
Ils ont voté... et puis, après?
Dans une France anarchiste
Je mettrais ces fumiers debout
A fumer le scrutin de liste
Jusqu'au mégot de mon dégoût
Et puis assis sur une chaise
Un ordinateur dans le gosier
Ils chanteraient la Marseillaise
Avec des cartes perforées
Le jour de gloire est arrivé
J'ai déjà mis cinquante berges
Sans être un saint ni un salaud
Je ne vaux pas le moindre cierge
Marie maman voilà ton fils
Qu'on crucifie sur des affiches
Un doigt de scotch et un gin fizz
Et tout le reste je m'en fiche
Ils ont voté... et puis, après?
J'ai la mémoire hémiplégique
Et les souvenirs éborgnés
Quand je me souviens de la trique
Il ne m'en revient que la moitié
Et vous voudriez que je cherche
La moitié d'un cul à botter?
En ces temps on ne voit pas lerche...
Ils n'ont même plus de cul, les français!
Ils ont voté... et puis, après?
C'est un pays qui me débèqu'te
Pas moyen de se faire anglais
Ou suisse ou con ou bien insecte
Partout ils sont confédérés...
Faut les voir à la télé-urne
Avec le général Frappard
Et leur bulletin dans les burnes
Et le mépris dans un placard
Ils ont voté... et puis, après?
Dans une France anarchiste
Je mettrais ces fumiers debout
A fumer le scrutin de liste
Jusqu'au mégot de mon dégoût
Et puis assis sur une chaise
Un ordinateur dans le gosier
Ils chanteraient la Marseillaise
Avec des cartes perforées
Le jour de gloire est arrivé
(a cada um a sua tradução...)
Para este domingo
amargo e triste
de sol e esperança
(como todos os dias)
porque de luta!.
Para este domingo
de derrota certa
quaisquer os números
por uns momentos Léo Ferré
... depois (como todas as horas
de todos os dias!)
a luta de sempre.
2 comentários:
Mesmo apropriado, tanto o Ferré como tu!
Obrigada, Sérgio!
Beijos.
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